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Travail gratuit : la nouvelle exploitation ?


Santé conjuguée n°105 - décembre 2023

Les rapports entretenus par le féminisme et le marxisme autour de la question du travail domestique sont ambigus. La mise en lumière du travail domestique à laquelle ont procédé les féministes dans les années 1970 s’inscrit globalement dans une critique du marxisme et de la manière dont l’analyse de l’exploitation proposée par Marx avait en quelque sorte « oublié » le travail domestique et laissé ainsi dans l’ombre la question de la domination et de l’oppression des femmes.

L’héritage du marxisme, du matérialisme historique et de l’analyse en termes de classes sociales, et plus précisément de rapport de classe, va toutefois être revendiqué par une part importante de ces féministes qui se sont préoccupées d’expliquer le travail domestique. C’est notamment le cas de deux courants, celui du féminisme marxiste et celui du matérialisme radical, qui vont tout à la fois mobiliser l’approche marxiste, la compléter différemment et parvenir tous deux à des conclusions en partie contradictoires, à tout le moins divergentes.

Féminisme marxiste

D’un côté on trouve des « féministes marxistes » qui cherchent à intégrer l’analyse du travail domestique dans l’analyse marxiste du capitalisme, comme le mouvement international pour le salaire au travail ménager, lancé notamment par Mariarosa délia Costa, Selma James et Silvia Federici dans les années 1970. Pour ces auteures, l’exploitation des femmes joue un rôle central dans le processus d’accumulation capitaliste dans la mesure où « les femmes produisent et reproduisent la marchandise capitaliste la plus essentielle : la force de travail ». Le travail domestique constitue en quelque sorte « la base et l’envers des sociétés salariales »1. Dans son ouvrage Caliban et la sorcière2, Silvia Federici défend même l’idée que la figure de la femme au foyer a été créée par le capitalisme. Elle montre ainsi l’invisibilisation progressive des femmes aux XVIe et XVIIe siècles, cantonnées petit à petit dans des métiers liés au travail domestique (blanchisseuses, infirmières, domestiques). Et, surtout, elle introduit la chasse aux sorcières dans l’étude de l’accumulation primitive du capital3 proposée par Marx en soulignant combien la persécution des sorcières a été aussi importante pour le développement du capitalisme que la colonisation et l’expropriation de la paysannerie européenne. La chasse aux sorcières a préparé la femme à son « destin domestique », nous dit Federici, et a construit les bases de l’appropriation étatique du corps de femmes. Dans ces chasses aux sorcières sont en effet mises en œuvre des politiques de lutte contre la contraception et contre toute forme d’autonomie sexuelle et sociale des femmes. Les attaques contre les femmes qu’elles véhiculaient ont ainsi construit leur position de subordonnées dans la société.
Pour combattre cette appropriation capitaliste du travail gratuit des femmes, ces chercheuses et militantes ont alors défendu la revendication – fortement critiquée par une grande partie des féministes à l’époque et encore aujourd’hui – d’un « salaire au travail ménager » (Wages for Housework). Elles ont ainsi proposé que le travail ménager soit salarié par l’État, « l’État comme représentant du capital collectif et non des hommes en tant qu’individus », dira Federici. Comme le souligne la sociologue québécoise Louise Toupin […] : on peut supposer que la proposition d’un salaire au travail ménager a été, en partie au moins, mal comprise.4 Nombreuses sont celles et ceux à y avoir vu la revendication d’un « salaire maternel » qui reconduirait et même institutionnaliserait l’assignation des femmes à la maison. Pourtant, pour reprendre le titre du célèbre article publié par Silvia Federici en 19755, ce salaire pour un travail ménager a été en réalité pensé comme un salaire contre le travail ménager. Dans cette revendication, le salariat est en effet perçu non pas simplement comme une rétribution ou même une reconnaissance mais comme un levier de pouvoir, et ce à double titre.
Il l’est d’abord, à un niveau pratique, au titre de l’intégration des institutions du salariat dans le travail domestique et des possibilités qui sont alors ouvertes de négocier les conditions du travail ménager et notamment de « sortir du servage illimité et inconditionnel »6, de la disponibilité qui le caractérise. Imaginons-nous, disent les féministes du salaire au travail ménager, que le nombre d’heures effectuées, les tâches, les grilles de rémunération du travail ménager fassent subitement l’objet de négociations collectives, d’un contrat, d’une représentation syndicale…
Mais surtout, et plus fondamentalement, nous disent-elles, le salaire est un levier de pouvoir car l’entrée dans le salariat politise le travail domestique en le dénaturalisant. « Le fait que le travail ménager soit non salarié a donné à cette condition socialement imposée une apparence de naturalité (la “féminité”), qui nous affecte toutes où qu’on aille, et quoi qu’on fasse », écrivent ainsi Federici et Cox7. Et c’est contre cette naturalité que s’impose le salaire. Répondant aux critiques qui seront formulées dès le milieu des années 1970 par des militantes et notamment par Carole Lopate qui leur reproche de maintenir le statu quo de la division sexuée du travail8, Nicole Cox et Silvia Federici affirment, en retour, que cette critique « ignore que le salaire n’est pas juste un peu d’argent, mais l’expression fondamentale d’une relation de pouvoir entre le capital et la classe laborieuse »9. « Nous n’avons jamais envisagé cette revendication comme une fin en soi » dira même, des années plus tard, Silvia Federici  […]10, mais plutôt comme un point d’appui pour renverser le rapport de force entre les hommes et les femmes et entre les femmes et le capital.

Matérialisme radical

À la même période, une autre approche féministe se construit également autour des enjeux scientifiques et politiques du travail domestique en se positionnant par rapport à Marx : l’approche matérialiste radicale proposée par Christine Delphy, qui revendique le projet de Marx contre un héritage marxiste alors dominant. […] Pour Christine Delphy, le travail domestique « n’est PAS un travail de reproduction de la force de travail des ouvriers, qui bénéficierait aux capitalistes : la moitié des travailleurs sont des femmes à qui personne ne lave leurs chaussettes, dont personne ne reproduit la force de travail, qui la reproduisent toutes seules. Et pourtant, elles ne coûtent pas plus cher aux capitalistes, elles ne sont pas payées plus, bien au contraire »11. En d’autres termes on ne peut concevoir ce travail domestique comme une économie que les capitalistes feraient sur le salaire des ouvriers, grâce à leurs femmes. En atteste la population des travailleurs qui n’ont pas de femmes pour faire leur travail domestique (i.e. les travailleuses et les hommes célibataires) et qui n’en sont pas pour autant payés par leurs patrons pour financer la reproduction de leur force de travail. Le « travail ménager ne bénéficie pas au capitalisme mais aux hommes » nous dit Delphy. « À la théorie du profit pour le capitalisme » elle oppose donc « celle du profit pour la classe des hommes »12. Le travail domestique est selon elle « l’effet d’un mode de production » spécifique, le mode de production domestique (ou patriarcal), qui repose sur « l’extorsion par le chef de famille du travail gratuit produit par les membres de sa famille ». Découle de cette approche une définition du travail domestique plus large et plus complexe que celle que l’on a utilisée jusqu’à présent. Pour Delphy, le travail « ménager » n’est « qu’une partie ou encore une modalité du travail gratuit extorqué dans le mode de production patriarcal. […] Le mode de production domestique inclut n’importe quel travail et n’importe quelle production effectuée gratuitement, quand ils pourraient être rémunérés ailleurs ». Elle propose ainsi notamment d’inclure dans l’analyse du travail domestique « le travail paraprofessionnel, c’est-à-dire le travail fourni gratuitement par les épouses (et autres parents du chef de famille), aboutissant à des productions qui trouvent le chemin du marché par le mari, et qui sont payées au mari ». Ainsi du travail invisible et gratuit de comptabilité, de secrétariat ou d’accueil exercé par les femmes d’agriculteurs, de médecins, d’artisans et autres professions libérales. « On peut estimer, souligne Delphy, que plus de 10 % des femmes, les femmes d’hommes exerçant des professions indépendantes et libérales, font, en plus du travail ménager effectué par toutes les épouses et concubines, du travail professionnel pour leur mari, sans être rémunérées par celui-ci. »13
Ainsi, dans l’approche de Christine Delphy, le travail domestique ne peut se réduire au travail ménager au sens strict (c’est-à-dire le périmètre restreint défini par les études statistiques). À l’inverse, toute « tâche ménagère » n’est pas nécessairement du travail domestique. « Ainsi le travail ménager des hommes ou des femmes célibataires, ou d’ailleurs des hommes mariés, quand ces personnes lavent leur linge ou font leur cuisine, le travail fait pour soi, n’est pas du travail gratuit. »14
On voit bien alors pourquoi pour Christine Delphy « il est erroné d’aborder le travail ménager à partir des tâches ». Ce n’est pas la tâche, ni même sa non-rémunération qui caractérise le travail domestique au sens de Delphy. C’est son appropriation par autrui. Et c’est cette approche qui est au fondement de la « théorie générale de l’exploitation » qu’elle propose et qui cherche à articuler différents types d’exploitation, qui sont loin de tous se réduire au mode de production capitaliste. Pour Christine Delphy, en effet, l’exploitation salariale, qui repose sur la théorie de la plus-value, est une forme, et une forme seulement, de l’exploitation aujourd’hui. Toutes les formes d’exploitation ne passent pas par l’échange sur le marché, et il serait bien erroné de croire que le servage et les autres formes « archaïques » d’exploitation auraient été rayés de la carte par le capitalisme. Plutôt que de singulariser à outrance l’exploitation salariale, comme certaines et certains l’ont fait, il faut chercher ce qu’elle a de commun avec les autres formes d’exploitation. « Ce qui est requis au contraire c’est l’élaboration d’un langage commun à toutes les exploitations. On ne peut ensuite les classer que si on peut les comparer et on ne peut les comparer que si on les a décrites dans des termes… comparables. »15 […] Et l’auteure de poursuivre : « l’exploitation capitaliste consiste, in fine, en extorsion de travail. L’extorsion de travail c’est la définition de l’exploitation : de toute exploitation »16 « Et c’est la problématique première du marxisme »17, ajoutera-t-elle plus loin contre celles et ceux qui y verraient une déviation de la pensée de Marx.

Capitalisme et patriarcat : qui est l’ennemi principal ?

Bien sûr, loin de réduire le travail domestique à une seule explication, ces deux approches que nous avons choisi de présenter ici articulent plus ou moins explicitement capitalisme et patriarcat. Mais elles le font sur des modes différents qui débouchent sur une compréhension différente de l’exploitation. Pour Federici, le travail domestique, tel qu’on le connaît aujourd’hui est un produit du capitalisme – un capitalisme qui serait en partie patriarcal. Pour Christine Delphy, le mode de production domestique et le mode de production capitaliste sont deux modes d’exploitations différents, autonomes. Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas s’articuler, mais à la différence de nombre de travaux féministes inspirés du marxisme, l’analyse de Delphy nous décentre du capitalisme. Elle nous oblige à penser ensemble différents modes d’exploitation, c’est-à-dire à les confronter, chercher leurs spécificités, mais aussi à contester grâce à cette comparaison leur « unicité » ainsi que la vision évolutionniste qui les articule parfois (le mode d’exploitation capitaliste tendrait à remplacer les autres modes d’exploitations considérés comme archaïques). « Pour reprendre l’exemple des femmes, leur exploitation principale est domestique, mais elle est confortée par une exploitation spécifique qui se passe sur le marché du travail salarié ; et le mode de production capitaliste, dans la mesure où il sert le mode de production patriarcal, n’est pas purement capitaliste, mais également en partie patriarcal. »1818 L’erreur souvent commise dans l’analyse de l’exploitation, nous dit Delphy, c’est la place qui est donnée au capitalisme qui incarnerait ce vers quoi tendraient aujourd’hui toutes les formes d’exploitation.
À côté de ce débat sur la caractérisation du système – ou des systèmes – qui assigne les femmes au travail domestique, c’est-à-dire sur le rapport social fondamental dans lequel ce type de travail est pris et qu’il participe à reproduire (rapport capitaliste et/ou rapport patriarcal), une autre interrogation émerge quelques années plus tard, aux États-Unis, sur le sens même de ce travail domestique pour « les » femmes. C’est la question des rapports sociaux, de classe mais aussi de race qui est au cœur du débat, et de la manière dont ils déterminent en partie les rapports des femmes au travail domestique et à la valeur qu’elles lui attribuent.

  1. C. Robert, « Le salaire au travail ménager : réflexion critique sur une lutte
    oubliée », Section 1 : débats dans les féminismes d’hier
    et d’aujourd’hui, Possibles, été 2014.
  2. S. Federici, Caliban et
    la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive,
    Entremonde, 2017.
  3. L’accumulation primitive du capital est le processus historique qui a permis à la bourgeoisie naissante
    de créer son capital et à la révolution industrielle de se
    mettre en place.
  4. L. Toupin, Le Salaire au travail ménager, chroniques d’une lutte féministe ?, Remue Ménagés, 2014.
  5. S. Federici, « Wages against housework », Power of Women Collective and Falling Wall Press, 1975.
  6. L. Toupin, op. cit.
  7. N. Cox, S. Federici, « Counter-planning from the kitchen », Falling Wall
    Press, 1975.
  8. C. Lopate, « Women and Pay for Housework », Liberation, vol. 18, n° 8,
    May-June 1974.
  9. N. Cox, S. Federici, op. cit.
  10. « Aux origines du capitalisme patriarcal :
    entretien avec Silvia Federici » Contretemps, 2 mars 2014.
  11. Ch. Delphy, « Florence, les mécanismes
    de l’oppression des femmes », L’humanité, 18 décembre 2002.
  12. Ch. Delphy, « Par où attaquer le “partage inégal” du “travail ménager” ? », Nouvelles Questions
    Féministes, 2003/3, vol 22.
  13. Ibid.
  14. Ibid.
  15. Ch. Delphy, Pour une théorie générale de
    l’exploitation – Des différentes formes d’extorsion de travail
    aujourd’hui, Syllepse, 2017.
  16. C’est nous qui
    soulignons ici.
  17. Ibid.
  18. Ch. Delphy, op cit.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°105 - décembre 2023

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