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Alcool : la fiction de la modération


Santé conjuguée n°106 - mars 2024

L’alcool est un problème de santé publique. Les campagnes de prévention se heurtent pourtant aux freins majeurs que sont l’ancrage culturel de ces produits et les stratégies de marketing des producteurs.

Dry january, Tournée minérale, Défi de janvier : originaire du Royaume-Uni, où l’on pratique le mois sans alcool depuis 2013, le concept s’est répandu dans plusieurs pays. En Belgique, la ATournée minérale touche chaque année de 16 à 23 % de la population adulte. « La force de cette campagne, c’est qu’elle est positive. On ne dit pas “arrêtez de boire”, mais “faites une pause” pour réfléchir à votre rapport avec le produit, explique Martin De Duve, alcoologue et directeur de l’asbl de promotion de la santé Univers Santé. Et on met en avant les bienfaits d’une pause à court, moyen, et long terme. » Des bénéfices multiples au rang desquels figurent un regain d’énergie, un meilleur sommeil et une meilleure santé mentale. Mais les plus notables d’entre eux sont la reprise de contrôle sur une consommation qui s’est pour beaucoup automatisée au fil du temps, ainsi que la diminution de celle-ci durant les mois qui suivent l’interruption.

Pas d’alcool sans risques

L’alcool, drogue culturelle de nos sociétés, jouit d’une image positive associée à la fête, la convivialité, la désinhibition, à tel point que la sobriété est souvent vue d’un mauvais œil. Il est pourtant à l’origine de nombreuses pathologies (divers cancers1 et maladies cardiovasculaires) et la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac (environ 10 % des décès lui seraient attribués directement ou indirectement2).
La mise en lumière des risques liés à l’alcool, longtemps sous-estimés, a entrainé une constante révision à la baisse des repères évoqués pour « une consommation à moindre risque » (10 unités d’alcool par semaine, avec des jours d’abstinence). Les dommages liés à l’alcool sont dose-dépendants : ils croissent à mesure que les quantités ingérées augmentent 3. Et, contrairement à ce qui est encore couramment véhiculé, sa consommation a un impact négatif sur la santé même à faible dose. Souvent mis en avant, les gains pour la santé cardiovasculaire d’une faible consommation d’alcool sont largement contrebalancés par les autres risques, ont ainsi établi les auteurs d’une vaste analyse publiée dans The Lancet en 20184.
« Si ce n’est pas la drogue la plus addictogène, c’est bien la plus dure », évalue Éric Paquet, l’un des responsables de la cellule alcoologie de la Société scientifique de médecine générale (SSMG) : « Son impact sur la santé individuelle et publique est le plus grand en termes de conséquences somatiques, psychosociales et sociales. »

Lobbies à tous les étages

La prévention continue pourtant de se heurter à de nombreux obstacles. Parmi eux, les freins culturels – la bière en Belgique et le vin en France sont reconnus comme « patrimoine immatériel de l’humanité » à l’Unesco –, mais aussi les stratégies intensives et variées de lobbying du secteur des alcooliers.
L’industrie ne ménage pas ses efforts pour stimuler la vente de ses produits. Première tactique déployée : le financement d’études pseudoscientifiques sur les « bienfaits » de l’alcool. C’est ce qu’explique Myriam Savy, directrice plaidoyer de l’Association Addictions France : « Chaque fois qu’une nouvelle étude scientifique parait, une “contre-étude” financée par le privé est publiée », ses résultats percolent alors dans de nombreux médias plus ou moins indépendants, faisant concurrence à ceux des travaux scientifiques.
Les lobbyistes s’appuient aussi sur leurs nombreux relais politiques pour édulcorer les actions de santé publique. En témoigne, en France, le torpillage de la dernière campagne Défi de janvier, dont le soutien institutionnel a été annulé sous l’influence de la filière viticole. « Les politiques s’approprient le langage des lobbies du vin sous couvert de défendre le patrimoine, le terroir et les exportations, et de soutenir les 500 000 emplois en France dans le secteur. Tous les départements ont des vignobles et les parlementaires qui osent s’attaquer à cette problématique sont très minoritaires », analyse Myriam Savy. On sait aussi le président Macron très proche d’Audrey Bourolleau. Déléguée générale de Vin et Société, qui regroupe l’ensemble de la filière de la vigne, cette dernière avait intégré son cabinet à l’Élysée en tant que conseillère agriculture et développement rural 5.
Même constat en Belgique, où l’on a vu avorter plusieurs tentatives d’adoption d’un Plan Alcool. « Derrière tout cela, un lobbying intense a permis de tellement affaiblir les propositions initiales que les partis les plus volontaristes finissaient par claquer la porte », se remémore Martin De Duve. En 2013, on y voit la main de Sven Gatz. Membre de l’Open Vld, Sven Gatz était aussi directeur de la Fédération des brasseurs belges. Il sera le promoteur de l’idée du Belgian Beer World, temple de la bière consacré à la culture brassicole installé dans le bâtiment de la Bourse, à Bruxelles, et financé à l’aide de 90 millions d’euros de fonds publics régionaux, fédéraux et européens, selon Inter-Environnement Bruxelles6.
Dix ans plus tard, les négociations ont certes fini par aboutir, mais le Plan interfédéral qui a vu le jour en avril 2023 laisse au secteur associatif un goût amer. « Le MR a systématiquement botté en touche pour que, de toutes les mesures envisagées, ne restent que des mesurettes, comme l’interdiction de la vente d’alcool dans les hôpitaux – sauf en cafétéria – ou le long des autoroutes entre 22 heures et 7 heures », poursuit Martin De Duve. Hasard ou pas ? Le chef de cabinet de Georges-Louis Bouchez, Axel Miller, est aussi membre du conseil d’administration de Duvel et de… Spadel. « Il n’est donc pas étonnant que la proposition de gratuité de l’eau dans l’horeca ne soit pas passée non plus… »

 

Le marketing de la modération

C’est aussi en s’immisçant dans les messages de prévention que les alcooliers réussissent à brouiller les cartes. « Ils donnent l’image d’être soucieux de la santé des consommateurs pour être entendus par les pouvoirs publics », résume Myriam Savy. En France, Vin et Société a réussi à s’infiltrer dans 800 écoles pour proposer des « éducations au goût ». « Ils mettent en avant le vin comme faisant partie de notre héritage culturel. Est-ce que, aujourd’hui, il viendrait à l’idée des écoles d’aller visiter des champs de tabac ? »
Prévention et Modération, association d’industriels de la bière, des spiritueux et des vins d’apéritifs, a quant à elle signé en 2021 un partenariat avec la Fédération française des banques alimentaires pour « former les bénévoles à la consommation responsable et à la prévention des comportements à risque ». « C’est du healthwashing, commente l’Association Addictions France. Le but de ce type d’initiative : montrer que les alcooliers mènent des actions de prévention et ainsi être légitimés dans une activité de lobbying sur les politiques de santé. Pari gagné : Emmanuel Macron a annoncé lors du Salon de l’Agriculture 2023 que la filière sera contributrice des plans politiques liés à la santé. »7
En Belgique, cette stratégie s’est notamment dessinée à travers l’apparition, il y a trente ans, d’une nouvelle figure de prévention routière, « Bob ». Cette campagne « contre les modes de consommation inadaptés » doit son succès au soutien de la Fédération des brasseurs belges. Mais si Bob protège en effet des vies, il permet aussi à ses comparses de virées de boire comme des trous.
C’est bien là que réside toute l’hypocrisie du marketing des alcooliers. Se targuant de décourager la consommation de certains segments de la population (conducteurs, femmes enceintes, jeunes et consommateurs excessifs), ils prônent pour les autres une consommation « modérée et responsable » basée sur « la convivialité et le plaisir ». En ne visant que ces publics spécifiques, on fait oublier que « les risques touchent tous ceux qui boivent de l’alcool et que, pour diminuer le nombre de personnes alcoolodépendantes, on doit d’abord viser une baisse de la consommation dans la population générale », indique Myriam Savy.

Le consommateur responsable

Le slogan « Notre savoir-faire se déguste avec sagesse », maître-mot de la modération, occupe une place de choix sur les étiquettes et dans les publicités pour l’alcool en Belgique. Si l’étiquetage des boissons alcoolisées doit en théorie répondre au droit des consommateurs d’être informés sur ce qu’ils boivent (ingrédients, unités d’alcool, effets nocifs par exemple), il n’en est rien. Jusqu’à aujourd’hui.
Petit rétroacte. En 2005, le ministre de la Santé Rudy Demotte faisait savoir son souhait de réglementer les publicités en matière d’alcool. En réponse, le secteur proposait de s’autoréguler. Une première « convention en matière de conduite et de publicité des boissons contenant de l’alcool » était alors signée par les fédérations de producteurs, de la distribution et de la restauration, les associations de consommateurs et le Jury d’éthique publicitaire, imposant sur les supports publicitaires le « slogan éducatif » que nous connaissons.
À la faveur du Plan Alcool, cette mention doit disparaître au profit d’une « communication sanitaire fondée sur des données scientifiques probantes ». Mais une nouvelle fois, les alcooliers ont pris les devants. Alors que le Conseil supérieur de la santé s’apprête à publier un avis sur les avertissements sanitaires les plus pertinents, les producteurs viennent de communiquer 8 l’application d’un nouveau message inspiré de celui utilisé en France : « L’abus d’alcool nuit à la santé »9.
En diffusant le concept de modération et de son contre-pied, l’abus, la responsabilité d’une consommation problématique est placée sur les épaules du consommateur plutôt que sur la nocivité du produit. « Plus que le comportement individuel, c’est aussi l’environnement qui pousse à la malbouffe, à la surconsommation d’écrans et d’alcool », rappelle le directeur d’Univers Santé.

Agir sur les déterminants de la santé

Avec plus de 11 litres d’alcool pur ingurgités en moyenne par habitant sur une année10 et avec un Belge sur sept qui présente des signes de consommation problématique 11, notre pays se situe au-dessus de la moyenne européenne, celle-ci étant déjà largement supérieure à la moyenne mondiale. On évalue le coût social et sanitaire de ces mésusages à 4,2 milliards par an 12.
Une politique publique en matière de consommation d’alcool doit viser un double objectif de prévention et de prise en charge. Du côté des professionnels de santé, les médecins généralistes « doivent s’impliquer davantage, notamment au niveau du repérage précoce », recommande Éric Paquet, de la SSMG. « Car pour un patient dépendant en lien thérapeutique, il y en a neuf autres qui sont dans la nature. Les délais moyens d’établissement d’un lien thérapeutique sont de dix-sept ans. Par ailleurs, 50 % des gens qui décèdent de l’alcool ne sont pas des gens dépendants. Il faut donc sensibiliser les médecins à la distinction entre buveurs à risque, nocifs et dépendants. » Or, si la problématique du tabac est couramment mise sur la table par les médecins, l’alcool reste insuffisamment abordé dans les consultations, et cela pour de multiples raisons : une formation insuffisante, la nécessité d’un temps long pour l’accompagnement des personnes avec des troubles d’usage d’alcool et des consultations trop courtes dans un contexte de pénurie de soignants. « Certaines professions sont aussi plus exposées aux risques de consommation d’alcool. Les médecins en font partie. Cela peut les amener à minimiser la consommation de leurs patients », ajoute Éric Paquet.
Quant à la prévention générale, il faut la penser beaucoup plus en amont, estime Martin De Duve. Et d’évoquer le modèle islandais13 qui, depuis une trentaine d’années, s’est appuyé sur la modification des facteurs sociaux et environnementaux (accès aux activités sportives, qualité du temps passé avec les parents, amélioration de l’environnement scolaire) pour faire évoluer à la baisse la consommation d’alcool, de tabac et d’autres substances chez les jeunes. « Les résultats sont impressionnants. Il faut travailler l’ensemble des déterminants de la santé et pas uniquement les symptômes. »
Une politique de prévention, pour être efficace, doit aussi au préalable être associée à des mesures structurelles d’encadrement de l’offre (diminution de l’accessibilité physique et financière) et d’interdiction de la publicité (en ce compris sur internet et les réseaux sociaux). « Il y a en Belgique une hyperlibéralisation du marché de l’alcool et une hyperprohibition des autres substances. Ce qu’il faut, c’est une politique de santé publique qui se trouve entre les deux, avec un État régulateur fort », conclut Martin De Duve.

  1. Cancer colorectal, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du foie et du sein.
  2. En Belgique, l’alcool est la 4e cause de mortalité et de diminution de la qualité de vie chez les personnes âgées de 15 ans et plus. En 2018, 5,4 % de l’ensemble des décès étaient estimés liés à l’alcool. Un chiffre qui ne tient pas compte des décès directs et indirects liés à la consommation nocive d’alcool (10,5 %, ou environ 10 000 décès par an étant plus proche de la réalité), www.ssmg.be.
  3. M. Reynaud, « Alcool : ces 20 % de consommateurs qui font le bonheur des alcooliers », The Conversation, 19 février 2019, https://theconversation.com.
  4. GBD 2016 Alcohol Collaborators, « Alcohol use and burden for 195 countries and territories, 1990-2016: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2016 », Lancet, 2018 Sep 22.
  5. S. Horel, « Une lobbyiste du vin au cœur du quinquennat et de la campagne électorale d’Emmanuel Macron », Le Monde, 21 mars 2022.
  6. « Quand Bruxelles (em)brasse les touristes », Bruxelles en mouvement, IEB, septembre 2023, www.ieb.be.
  7. B. Basset et al. « Observatoire sur les pratiques de l’alcool », rapport 2022, Association Addictions France, https://addictions-france.org.
  8. Jom, « Zeg niet langer ‘Ons vakmanschap drink je met verstand’, zeg ‘Alcoholmisbruik schaadt de gezondheid’ », De Standaard, 27 février 2024.
  9. En France, le message « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé » est obligatoire sur toutes les étiquettes, selon la loi Evin de 1991. Il a pourtant été subrepticement adouci sous la pression des lobbies par l’ajout des quelques mots « à consommer avec modération ».
  10. Plus de 17 litres pour les hommes et plus de 5 litres pour les femmes durant les années 2016-2018, www.who.int.
  11. S. Gisle et al., Enquête de santé 2018 : Consommation d’alcool, Sciensano, www.enquetesante.be.
  12. L. Annemans, “Uitwerken van een methodiek voor de evaluatie van het drugbeleid in België, in de sector gezondheid”, UGent, https://belspo.be.
  13. Voir C. Guiheneuf, « Prévention des assuétudes : Une analyse critique du modèle islandais dans une perspective de transférabilité au contexte belge », UCLouvain/IRSS-RESO, février 2024, https://cdn.uclouvain.be.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°106 - mars 2024

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